Les océans recouvrent 71% de la surface de la planète
Les océans occupent une partie de la planète bien plus vaste que les continents. Ils recouvrent 71 % de la surface de la Terre, c’est-à-dire 362 000 000 de kilomètres carrés.
Les océans représentent 97 % de l’eau présente sur la Terre. La majorité de l’eau présente sur notre planète est salée. En effet, les océans stockent 97 % de l’eau de la Terre. La majorité des 3 % restants est gelée et se situe au niveau des calottes polaires.
1,37 milliard de kilomètres cubes d’eau
L’essentiel de l’eau que la Terre porte en surface est rassemblée dans l’océan mondial. En comparaison avec la taille de notre planète, ce volume, impressionnant pour les petits animaux que nous sommes, reste faible. En masse, l’océan mondial ne représente qu’environ 0,025 % de la planète. Même si elle en abrite sans doute autant dans les profondeurs de son manteau, la Terre reste une planète sèche.
L’océan fournit 50 à 70 % de l’oxygène que nous respirons
Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce ne sont donc pas d’immenses arbres mais bien ces minuscules organismes végétaux qui participent le plus au renouvellement de l’oxygène dans l’air que nous respirons.
La plus grande part de l’oxygène que nous respirons (50 à 70 %) vient de l’océan, où il est produit par les organismes unicellulaires du phytoplancton, pour l’essentiel, et par les autres algues, petites ou grandes. Le reste vient des végétaux terrestres.
Des études sont menées aujourd’hui pour tenter de prédire comment cette production pourrait changer avec le réchauffement des couches superficielles de l’océan.
2,2 milliards de tonnes par an de CO2 absorbé
Selon le rapport spécial du GIEC sur l’océan et la cryosphère publié fin septembre 2019, l’océan a déjà absorbé plus de 90 % de la chaleur excédentaire du système climatique et continuera à absorber davantage de chaleur : d’ici à 2100, il absorbera 2 à 4 fois plus de chaleur que pendant la période allant de 1970 à l’heure actuelle si le réchauffement planétaire est limité à 2 °C, et jusqu’à 5 à 7 fois plus, si les émissions sont plus élevées.
90 % des zones habitables de notre planète
Les neuf dixièmes des zones habitables de la Terre se trouvent dans l’océan à plus de 200 m sous la surface. Pourtant, ces écosystèmes profonds sont très mal connus. On en ignore encore largement la diversité des espèces, le fonctionnement écologique et les interactions avec les eaux superficielles. Il est donc difficile d’évaluer l’impact de la pêche profonde et des projets d’exploitation minière des grands fonds.
Source : Futura Sciences.
230.000 espèces vivantes recensées
Sur la base du travail de 270 taxonomistes (experts en classification des espèces) de 32 pays différents, le nombre d’espèces marines décrites, c’est-à-dire reconnues et classées, est d’environ 230 000.
En revanche, ils estiment que le nombre d’espèces marines serait d’environ bien plus élevé.
Sur les 230 000 espèces marines connues, la plupart appartiennent au règne animal (environ 200 000) et le reste aux plantes, organismes microscopiques, champignons, lichens… La recherche n’a pas pris en compte les bactéries, les virus et les archaebactéries).
Source : Oceanium.org
Mille milliards d’espèces vivantes estimées
En se basant sur les études actuelles de la biodiversité, terrestre et marine, notamment celle de l’expédition Tara Oceans, pour les plantes, les animaux et les micro-organismes, des biologistes américains estiment le nombre d’espèces vivant sur la Terre à mille milliards ! L’essentiel est constitué de bactéries et beaucoup d’entre elles sont océaniques. Nous n’en connaissons donc qu’une infime partie.
Source : Futura Sciences
Entre 8 et 10 millions de tonnes de plastique sont déversés en mer chaque année
Cela représente l’équivalent d’un camion poubelle chaque minute…
Ils menacent l’écosystème et sont directement responsables de la mort d’environ 100 000 mammifères marins par an.
Chaque année, différentes missions sont menées à travers les océans du monde entier afin d’étudier la quantité, mais également les dommages faits par la pollution plastique sur les espèces marines. Le plus alarmant est la désagrégation de cette matière et l’invasion désormais planétaire des micro-plastiques qui finissent sur nos côtes ou ingérés par les espèces marines.
Au rythme actuel, cette quantité devrait atteindre 750 millions de tonnes en 2050, soit la masse estimée de poissons de toutes les mers du monde.
Vous voulez en savoir plus ?
Lisez l’article « Que deviennent les déchets plastiques rejetés dans l’océan depuis les côtes et les rivières ? » de Fanny Chenillat, chercheuse en modélisation des écosystèmes.
Visionnez le documentaire spécial de Thalassa : « Plastique, la grande invasion »
Moins de 10% de l’océan est protégé
Entre 5 et 7% seulement de l’océan est protégé à travers la mise en place d’aires marines protégées.
De nombreux scientifiques, peuples autochtones et champions communautaires, organisations non gouvernementales et dirigeants gouvernementaux ont appelé à la nécessité de protéger au moins 30% pour cent de l’océan d’ici 2030 – un objectif que de nombreux scientifiques disent que l’humanité doit atteindre pour se protéger. La santé à long terme de notre planète.
L’appel à 30% de protection marine fait partie de la sécurisation d’un océan sain, où les parcs marins améliorent la pêche et une gestion saine des pêches améliore la conservation de la biodiversité. En 2016, lors du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les membres de l’UICN de 170 pays ont adopté la Résolution 50, qui soutenait l’objectif de protection des océans de 30% d’ici 2030. »
Le point le plus profond des océans : la Fosse des Mariannes
Situé dans l’océan Pacifique, près de Guam, la Fosse des Mariannes se situe à près de 11.000 mètres de profondeur.
Le 25 Mars 2012, le réalisateur James Cameron a réalisé un exploit grâce à un mini sous-marin de 8 mètres de long, devenant ainsi le premier homme à explorer les fonds de cette fosse mythique.
Une expédition de 3 heures au plus profond du Pacifique, d’où ont été prélevés images et spécimens « destinés à mieux connaître et comprendre cette partie largement inconnue de la planète », selon National Geographic, qui a piloté l’expédition Deepsea Challenge.
Sauver les océans : des solutions existent
Depuis des années, la prise de conscience internationale est réelle et des centaines d’initiatives sont menées, qu’elles soient du côté des gouvernements, des industriels, des associations de défense de l’environnement, de start ups engagées mais aussi de particuliers, tous sensibilisés par la nécessité de préserver le capital Océan.
Océans Sans Frontières vous proposera, tout au long de ses pages, des dossiers thématiques sur ces initiatives afin de les mettre en avant et de les valoriser.