Une des photos de quelques-unes des vagues les plus impressionnantes exposées au Lab Ekosea à Anglet
Laurent Masurel a fait beaucoup de choses dans l’univers de la photographie, depuis qu’il a choisi cette voie professionnelle : reportages, portraits, publicité, travail pour les entreprises. Mais jamais il n’a abandonné ce qui a d’abord motivé son envie de faire des images : l’océan. Il l’a exploré sous toutes les latitudes, partout où il y a des vagues et des femmes ou des hommes pour tenter de glisser…
C’est vers ses douze ans que Laurent Masurel a ressenti l’envie de photographier pour la première fois l’océan, les jeux de lumières et de reflets, « la vague qui enfle, qui remplit petit à petit tout l’espace », comme il dit. Il a commencé avec un 35 mm, un Praktica, qu’il avait emprunté à son père. Mais très vite, il a acheté son premier appareil d’occasion, un Nikonos V, un appareil sous-marin et cette passion pour la mer ne l’a plus jamais quittée.
Ancien compétiteur de bodysurf, Laurent Masurel se consacre aujourd’hui entièrement à la photographie. Entre les photoreportages, les shootings pour les marques (Patagonia, Tribord, Rip Curl…), les catalogues et les magazines, les tournages pour des événements de glisse, Masurel vit pleinement de sa passion. Il est aussi le photographe officiel de la World Surf League, une entreprise américaine chargée de l’organisation de toutes les compétitions professionnelles de surf dans le monde. « En surf trip », explique t-il, « j’essaye d’être le plus possible en photo aquatique, surtout si l’eau est chaude (Hawaii, Polynésie, Maldives, Canaries…). Je suis un photographe avec une spécialité maritime, en immersion. Je fais de la photographie aquatique et ce que je préfère, c’est être dans cet élément. »
Image: Laurent Masurel
