Le Tara est un voilier français destiné à la recherche scientifique et à la défense de l’environnement. Dans le cadre de l’Année polaire internationale 2007-2008, ce voilier de type goélette a été utilisé en Arctique par l’expédition Tara Arctic dans le but de faire des relevés permettant de mieux comprendre les changements climatiques qui s’y opèrent. En 2009, dans le cadre de l’expédition Tara Oceans, Tara parcourt les mers et les océans du globe à la découverte du monde planctonique, afin de réaliser une collecte sans précédent des micro-organismes marins et d’établir notamment une cartographie de leur répartition, des modèles de leurs interactions. En 2014, l’expédition Tara Méditerranée va durer 7 mois et son objectif est de comprendre les impacts des micro-plastiques sur l’écosystème marin, dans la mer la plus polluée du monde. D’ à , l’expédition Tara Pacific permet d’étudier la biodiversité complète des récifs coralliens – du gène à l’écosystème – et de mieux comprendre leur capacité d’adaptation aux changements environnementaux globaux liés aux facteurs humains et climatiques. Fin , la Fondation Tara Océan lance une nouvelle mission de six mois sur dix fleuves d’Europe aux origines de la pollution plastiques, la Mission micro-plastiques 2019.
L’héroïne de Tara
1989, Antarctica
Elle naît de l’imagination du médecin-explorateur français Jean-Louis Étienne et de la vision révolutionnaire de ses architectes Luc Bouvet et Olivier Petit. La goélette relève le défi des glaces afin d’étudier les zones polaires en Antarctique.
1999, Seamaster
Sir Peter Blake, le célèbre navigateur néo-zélandais et fervent militant écologiste reprend la goélette. Il sera assassiné en 2001 sur le Seamaster par des pirates des mers en Amazonie brésilienne.
2003, Tara
C’est sous les couleurs de la styliste française Agnès b. et d’Étienne Bourgois que la goélette hors norme continue son chemin. Lorsque Étienne Bourgois décide de la reprendre, il a l’intention de prolonger l’œuvre de ses deux prédécesseurs au bénéfice de la protection de l’Océan. Forte d’une expérience collective faite de riches rencontres et d’amitiés inaltérables, la goélette Tara part en 2004 pour une dérive arctique. L’aventure de la Fondation Tara Océan commence alors portée par une équipe passionnée et engagée à terre et en mer et mobilisée par une incroyable envie de servir la science de l’Océan et de la partager au plus grand nombre.
Un laboratoire flottant
- Longueur 36 mètres
- Mat 27 mètres
- Équipage 16 personnes
- Largeur 10 mètres
- Tirant d’eau 3,50 mètres
- Port en lourd 130 tonnes
- Voilure 400 mètres carré
- Épaisseur de la coque 4,5 centimètres
- Dessalinisateur 300 litres/heures
- Couchage 16
- Autonomie 500 milles
- Pavillon France
2 Mats sur la goélette Tara, 500 000km déjà parcourus et ce n’est pas fini !
36 mètres de longueur -41°c la température la plus froide à laquelle a été exposée la goélette.
Image: Eloi Stichelbaut – polaRYSE / Fondation Tara Ocean Tara Oceans Expeditions
