Une tonne de déchets est générée toutes les deux secondes en Argentine

pour finir, pour la plupart, dans des décharges contrôlées ou des décharges à ciel ouvert. Ces mêmes déchets produits sur le continent deviennent alors 80% de la saleté présente dans les mers. Notre pays fait partie des 28 pays les plus polluants, selon Martina Sasso, écologiste et coordinatrice du programme de conservation marine Sin Azul No Hay Verde, de la Rewilding Argentina Foundation. Suite à sa projection, en raison de la production croissante de plastiques et de sa gestion inadéquate, et du grand littoral que possède le pays, 85% de toute cette production de plastiques finira dans la mer.

« Nous commençons tout juste à comprendre la santé des océans grâce aux efforts de la science ces dernières années. On estime que nous avons besoin de connaître plus de 90 % de ses espèces et 80 % de ce grand écosystème. Cela se reflète dans l’état de conservation. Seuls 3 % de l’ensemble de l’océan, qui représente 70 % des terres, sont effectivement protégés », explique l’écologiste, qui dans le cadre de la campagne Blue Heart  a été convoquée par la marque de cosmétiques La Mer, qui mène depuis 15 ans à contribuer au soin des océans et à la visibilité de l’importance des écosystèmes marins. Pour aider à sa préservation, un séminaire sur le bien-être des océans a été élaboré avec des spécialistes du secteur.

Aujourd’hui, le plastique est un pollueur majeur des océans.

« La pollution plastique atteint les endroits les plus reculés des océans, ce qui a des effets sur la faune et le rôle régulateur des océans. Il affecte la chaîne alimentaire et transfère des produits chimiques toxiques qui nous parviennent et peuvent affecter la santé », prévient Agustina Besada, exploratrice National Geographic et cofondatrice d’Unplistify, une entreprise sociale dont la mission est de changer la relation humaine avec le plastique.

« On estime que chaque année plus de neuf millions de tonnes de plastiques sont déversées dans les mers, dont environ 80 % sont d’origine terrestre. En d’autres termes, il résulte de déchets mal gérés sur des terres qui sont entraînés dans les océans. Les 20% restants proviennent du matériel de pêche abandonné, perdu ou mis au rebut et d’une gestion inadéquate des déchets sur les navires », précise Cristian Lagger, biologiste marin, plongeur professionnel, scientifique et explorateur pour National Geographic, chercheur au Conicet dans le laboratoire de Marine et Écosystèmes polaires de l’Institut de la diversité et de l’écologie animale.

Océanos. Diez pequeñas acciones para evitar la contaminación del mar

Source: Malú Pandolfo

Image: Terrafemina, Léa Drouelle.