Il existe, en 2020, 86 espèces (nombre non fixé car les chercheurs débattent encore sur le nombre de sous-espèces et la reconnaissance d’espèces cryptiques. Seulement cinq espèces encore existantes sont dulçaquicoles. Ce taxon comprend les animaux les plus grands ayant existé sur Terre, dont les 14 espèces de baleines, notamment la baleine bleue. Ils sont considérés comme l’un des groupes d’espèces ayant le plus divergé des autres mammifères. Ces espèces sont réputées pour avoir une intelligence remarquable. La discipline de la zoologie qui les étudie s’appelle la cétologie. Leur chasse a également joué un rôle économique important pour de nombreux pays, mais est, à présent, très limitée.

Baleines, dauphins, orques, marsouins ou cachalots font partie de la grande famille des cétacés.. Des espèces qui possèdent toutes la même caractéristique : ce sont des mammifères. C’est-à-dire que les femelles mettent bas et allaitent leurs petits.

Il existe deux grands types de cétacés : les mysticètes, plus communément appelées baleines qui, grâce à leurs fanons, filtrent l’eau pour récupérer la nourriture. Les orques et les dauphins sont quant à eux des odontocètes, ils possèdent des dents leur permettant d’ingurgiter des proies plus grosses. Avant de conquérir le milieu aquatique, l’ancêtre des cétacés vivait sur la terre ferme. Au fil de l’évolution ces mammifères ont subi des bouleversements physiques et physiologiques impressionnants pour devenir des nageurs hors pair. Ils se sont débarrassés de leurs poils, leurs épaules, leurs membres postérieurs et de leur cou et ont développé une nageoire caudale.
Mieux comprendre le cétacé pour mieux le protéger. Après avoir apprivoisé les différentes familles des cétacés, l’exposition propose aux visiteurs des débats avec des spécialistes sur les enjeux actuels. Chasse, pollution, réchauffement climatique, trafics maritimes qui mettent en péril les mammifères marins.
Photographie: ©Andre Estevez