La ville d’Anglet teste actuellement un nouveau dispositif afin d’analyser les types de déchets qui sortent du réseau d’assainissement et qui se déversent dans les cours d’eau.Afin de lutter contre les déchets qui polluent les milieux naturels et l’océan, la ville d’Anglet a décidé d’expérimenter, depuis le 31 novembre 2021 des filets collecteurs de déchets. Deux ont été installés dans le ruisseau du Beyris situé dans la zone commerciale rue des Barthes. Pour le moment, ce dispositif est expérimental. Les premiers résultats donneront une idée de l’efficacité des filets. La ville tient à préciser qu’un « changement d’emplacement des filets pourra éventuellement être réfléchi si des endroits plus stratégiques sont déterminés ».

Deux filets dans le ruisseau du Beyris

Les filets anti-déchets sont fixés aux sorties des canalisations d’eaux pluviales. Ces filets sont constitués de mailles de différentes tailles permettant de filtrer les macro déchets supérieurs à 6 mm. Ces dispositifs sont constitués de 3 types de mailles :

  • Une nappe extérieure assurant la résistance du dispositif en cordage en polypropylène en diamètre 12 mm
  • Une nappe intérieure de maille 30 x 30 mm en polyéthylène
  • Une doublure amovible en maille de 6 x 6 mm en polyamide

« Nos équipes contrôleront régulièrement le remplissage, notamment lors de fortes pluies. »

Le but est de collecter le maximum de déchets. Du plus grand au plus petit les filets interceptent des cannettes, des masques, des mégots de cigarettes. L’idée est de piéger les macros et micro déchets. « Cette technique préventive permet de stopper les déchets provenant des milieux urbains avant qu’ils ne se jettent dans les milieux naturels et dans l’océan. »

Analyse des déchets

La capacité de rétention de déchets est de 3.43m3 pour le plus important et de 1,87m3 pour le plus petit. D’après une première estimation les filets seront vidés au bout de quatre mois. Les déchets seront ensuite triés et catégorisés afin de déterminer les types de déchets retrouvés. Ils seront ensuite transportés vers des filières de valorisation adaptées. Cela permet d’avoir une source d’information pour agir en amont et trouver des solutions afin que ce type de déchets ne se retrouvent plus dans les rivières et les océans.

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Photographie: Kindel Media