Pays basque, vers l’an 1563. Le baleinier San Juan est construit à Pasaia, en Gipuzkoa. En 1565, le galion fait naufrage face à Red Bay, sur les côtes canadiennes. La légende est née. Des baleiniers tels que le San Juan furent les premiers bateaux marchands transocéaniques de l’histoire et permirent l’épopée des marins basques dans l’Atlantique nord. Le San Juan est le baleinier d´époque qui a été le mieux conservé et étudié, devenant pour l´UNESCO le symbole mondial du patrimoine culturel subaquatique.

Une aventure scientifique basco-canadienne

Canada, en l’an 1978. Après plus de 400 ans sous les eaux glacées du Labrador, le baleinier San Juan est retrouvé. Les chercheurs de Parc Canada étudient l’épave lors d’une fouille sans précédent dans le monde de l’archéologie maritime. Un travail exemplaire de rigueur scientifique réalisé sur plus trente ans. Avec la collaboration du Gouvernement canadien, la Fondation Albaola pourra mener à bien un projet scientifique sans précédent. Un projet mené des deux côtés de l’Atlantique autour d´une même passion, celle de la mer et de son histoire.

La renaissance du baleinier San Juan a Pasaia

Une équipe de spécialistes de la Fondation Albaola, travail dans la récupération de la construction navale historique et la technologie maritime basque. L’initiative récupère et fait connaître tout un univers maritime lié à l’un des épisodes les plus importants de l’histoire maritime universelle.

Ambassade mobile du patrimoine maritime Basque

Autour des principes de cohabitation, participation et transformation sociale, le pari est lancé en faveur de la culture et l’éducation des valeurs dont le baleinier San Juan sera l’un des emblèmes. La reconstruction du navire est intégré au Programme culturel en tant qu’ambassade itinérante.

Un bateau pour la cohabitation en Europe

Le baleinier San Juan se déplacera pour le monde en tant que marque nomade, dans le but de promouvoir la connaissance, l’échange et la collaboration entre les peuples, avec un futur en commun comme horizon. Lors de son voyage inaugural, le galion San Juan fera la promotion de la Capitale Européenne de la Culture Saint-Sébastien 2016 et tissera un réseau avec des créateurs et des acteurs du monde culturel provenant des langues minorisées. La cargaison du bateau: les langues minorisées et la cohabitation.

Réseau San Juan 2016, un défi international et participatif

Le processus de construction du San Juan permet de récupérer les métiers et les techniques navales du XVIème siècle mais aussi de rétablir les relations avec des régions et des pays qui furent à l´époque fournisseurs de matériaux pour la construction des baleiniers basques ou de denrées pour leur ravitaillement. Ainsi, les voiles, les cordages, le goudron de pin, les céramiques et autres éléments proviendront des mêmes lieux que ceux cités dans la documentation historique. Ces relations se concrétisent par le Réseau San Juan 2016, un réseau culturel d´acteurs créé autour de ce projet qui offre la possibilité de connaitre un univers technologique s´étendant au-delà des chantiers navals basques. Ce réseau permettra aussi de voyager dans le temps dans un Pays basque qui vivait et travaillait avec la mer. Le réseau inclut des équipements patrimoniaux locaux tels que des forêts, des mines d´époque, des forges d´antan, des cidreries historiques, des métiers récupérés, …etc.

ALBAOLA, la Faktoria maritime basque

Le baleinier San Juan est construit en un lieu magique, à  Albaola, La Faktoria maritime basque. Située dans un ancien chantier naval à l’embouchure du port de Pasaia, la Faktoria est un grand espace vivant et ouvert au public, accueillant de nombreuses activités liées à la culture maritime. Soyez le témoin privilégié de la reconstruction en direct du galion, une aventure sans précédents.

Albaola

Photographie: © Albaola